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Devenez un expert Make : automatisation des processus sans code !

Temps de lecture : 5 minutes

65% des opérations métiers sont désormais orchestrées par automatisation en 2025. Une révolution silencieuse s’est opérée dans nos entreprises, et ceux qui maîtrisent les outils d’automatisation sans code comme Make sont aujourd’hui les architectes invisibles de cette transformation. Fini le temps où l’automatisation était réservée aux équipes tech ! L’ère du no-code a démocratisé cette puissance.
Make (anciennement Integromat) est l’un des leaders de cette révolution. Sa promesse ? Permettre à n’importe qui d’automatiser des processus complexes sans écrire une seule ligne de code. Un game changer pour les équipes marketing, finance, opérations ou e-commerce.

Comprendre Make et ses fonctions

Make est une plateforme d’automatisation visuelle permettant de connecter apps et services pour créer des workflows automatisés sans nécessiter de compétences en programmation.

Elle permet de définir précisément quelles applications interagissent entre elles, à quel moment et selon quelles conditions. Chaque automatisation suit une logique claire : un déclencheur, des actions, et éventuellement des règles de contrôle, le tout configurable via une interface visuelle.

Contrairement à d’autres solutions, Make mise sur une approche visuelle puissante où chaque action est représentée par un module dans un « scénario » – leur terme pour désigner un workflow automatisé.

Fonctionnalités clés de Make

L’arsenal fonctionnel de Make est impressionnant, même pour les utilisateurs expérimentés :

  • Scénarios visuels : construisez des workflows complexes via une interface drag-and-drop.
  • Routes conditionnelles : créez des chemins d’exécution différents selon les données traitées.
  • Boucles intelligentes : traitez des lots de données.
  • Variables et mapping : manipulez et transformez vos données à chaque étape.

Ces fonctionnalités s’accompagnent d’un historique d’exécution détaillé, permettant un débogage précis en cas de problème. Un avantage clé pour les équipes qui reposent sur ces automatisations quotidiennement.

Le versionning des scénarios permet quant à lui de sécuriser les modifications tout en facilitant la collaboration.

Pourquoi utiliser Make pour automatiser vos workflows ?

La question n’est plus de savoir si vous devez automatiser, mais comment. Make se distingue par plusieurs attributs marquants :

  1. Économique : Make est moins cher que Zapier à usage égal, avec une facturation par opération plutôt que par tâche.
  2. Puissant : les scénarios peuvent inclure des logiques complexes impossibles dans d’autres outils.
  3. Transparent : l’historique complet d’exécution permet une traçabilité parfaite (indispensable pour la finance et la conformité).
CritèreMakeZapiern&nPower Automate
Modèle de tarificationFacturé par opérationFacturé par tâcheFacturé par exécution de workflowForfait mensuel fixe pour flux
Intégrations disponibles1 000 (basique)6 000 (basique)2 500 (basique)plus de 150
Courbe d’apprentissageMoyenne – interface visuelle + logique complexe possibleFacile – très accessible pour débutantsAvancée – mieux pour techno/devsMoyenne/Pro – surtout si intégration MS forte 
Auto-hébergementNonNonOuiNon
Fonctions avancées
Bon pour workflows complexes, logique, gestion d’erreursTrès simple + nombreuses intégrationsTrès flexible, bon pour développeursExcellente intégration MS + automatisation d’entreprise
Limitations principalesCourbe d’apprentissage + opérations comptées individuellementPeut devenir cher à volume élevé + logique avancée limitée Moins d’intégrations natives + configuration technique requiseMoins adapté hors écosystème Microsoft

Avantages de l’automatisation sans code

L’automatisation sans code n’est plus un simple gain de temps. Elle transforme fondamentalement l’ADN opérationnel des entreprises modernes.

Accessibilité et réduction des coûts

Le ROI moyen de l’automatisation marketing atteint 544% sur trois ans. Un chiffre qui illustre clairement le potentiel de création de valeur de l’automatisation.

Avec Make, cet impact économique devient accessible à tous les types d’entreprises. Là où l’automatisation était autrefois réservée aux grandes structures disposant d’outils coûteux et d’équipes techniques dédiées, elle est aujourd’hui à la portée des startups et des PME. Quelques dizaines d’euros par mois suffisent pour automatiser des processus clés : gestion des leads, synchronisation des données, reporting, notifications internes ou encore tâches administratives répétitives.

Mais l’avantage va au-delà du coût direct. La réduction des erreurs humaines est un bénéfice caché souvent négligé. Un formulaire mal renseigné, un lead oublié, un rapport non envoyé… Ces erreurs quotidiennes disparaissent avec une automatisation bien conçue.

Amélioration de la productivité et de l’efficience

De nombreuses entreprises constatent un ROI positif dès la première année d’utilisation de solutions comme Make. Cette rapidité d’impact s’explique par plusieurs facteurs :

  • Libération du temps humain pour des tâches à plus haute valeur ajoutée.
  • Accélération des processus (ce qui prenait des heures s’exécute en secondes).
  • Standardisation des processus garantissant cohérence et qualité.

Dans le domaine marketing par exemple, l’automatisation du nurturing des leads génère jusqu’à 50% de leads supplémentaires. Ces résultats s’expliquent simplement : la constance et la personnalisation permises par l’automatisation surpassent largement les capacités d’exécution manuelle.

Le passage au no-code est aussi un shift culturel fondamental : les équipes métiers reprennent le contrôle sur leurs processus sans dépendre des ressources IT chroniquement surchargées.

Comment débuter avec Make

Se lancer dans l’aventure Make demande une approche méthodique. Voyons comment passer de novice à créateur de workflows efficaces.

Les premières étapes pour utiliser Make

Avant même de créer votre premier scénario, prenez le temps d’analyser vos processus actuels. Quelles tâches répétitives vous prennent un temps précieux ? Quelles erreurs manuelles surviennent régulièrement ?

L’erreur la plus commune des débutants ? Vouloir tout automatiser d’un coup. Commencez petit, avec un processus simple mais à fort impact.

Pour bien démarrer :

  1. Créez votre compte Make (un plan gratuit permet de tester l’outil)
  2. Explorez la bibliothèque de modèles prêts à l’emploi
  3. Identifiez les applications que vous souhaitez connecter
  4. Documentez le processus que vous voulez automatiser (entrées, sorties, conditions)

La préparation est la clé. Un workflow bien pensé sur papier sera beaucoup plus facile à implémenter.

Interface utilisateur et navigation

L’interface de Make peut sembler intimidante au premier abord – normal pour un outil capable d’une telle puissance. Mais son organisation est logique une fois les bases comprises.

Le dashboard est divisé en plusieurs sections clés :

  • Scénarios : vos workflows automatisés,
  • Connexions : vos intégrations avec d’autres applications
  • Data stores : pour stocker et manipuler des données entre les exécutions
  • Webhooks : points d’entrée pour déclencher vos scénarios

L’interface de création de scénarios est le cœur de Make. C’est là que la magie opère. Chaque scénario commence par un module déclencheur (trigger) qui détermine quand le workflow s’exécute.

La navigation contextuelle et les suggestions intelligentes guident intuitivement même les nouveaux utilisateurs. N’ayez pas peur d’explorer !

Création de votre premier workflow automatisé

Commençons simplement. Voici un workflow basique que tout débutant peut mettre en place en moins d’une heure : l’envoi automatique d’un résumé des nouveaux leads dans Slack.

  1. Choisissez votre trigger (ex: nouvelle ligne dans Google Sheets)
  2. Ajoutez un module de traitement (ex: filtre pour ne garder que les leads qualifiés)
  3. Connectez le module de destination (ex: message formaté dans Slack)
  4. Configurez la périodicité d’exécution (toutes les heures, par exemple)
  5. Testez votre scénario avec des données réelles

Ce simple workflow peut sauver des heures de travail manuel chaque semaine. Et c’est juste la partie émergée de l’iceberg.

Pour éviter les surprises, prêtez attention à la consommation d’opérations. Make fonctionne sur un modèle de crédit d’opérations mensuelles. Un scénario mal optimisé peut consommer rapidement votre quota.

Cas pratiques et applications

Les possibilités offertes par Make sont quasi illimitées, mais certains cas d’usage se démarquent par leur impact immédiat.

Construire une veille technologique automatisée

La veille technologique est essentielle mais chronophage. Avec Make, vous pouvez créer un système autonome qui surveille vos sources et diffuse l’information pertinente.

Voici un exemple de workflow de veille technologique :

  1. Module RSS capte les nouveaux articles de blogs spécialisés
  2. Filtres intelligents ne conservent que les contenus mentionnant vos technologies cibles
  3. Module AI (via OpenAI) génère un résumé en 3 points des articles retenus
  4. Module Notion ajoute ces résumés à votre base de connaissances
  5. Module Slack envoie une notification avec le lien et le résumé

Ce workflow tourne en arrière-plan. Vous recevez uniquement l’information pertinente, déjà contextualisée, sans effort quotidien de votre part.

Automatisations courantes qui sauvent du temps

Le reporting hebdomadaire est souvent un cauchemar récurrent pour les managers. Make transforme ce fardeau en processus invisible. Prenons l’exemple d’un workflow de reporting marketing typique :

  • Le scénario démarre chaque lundi à 7h00
  • Il extrait les données de performance de la semaine précédente (Google Analytics, LinkedIn Ads, etc.)
  • Il structure ces données dans un template prédéfini
  • Il génère un PDF qu’il envoie par email aux stakeholders

Plus de stress du dimanche soir pour préparer les chiffres du lundi !

Intégration avec d’autres outils comme Slack ou Notion

Make brille particulièrement dans sa capacité à faire communiquer des outils qui n’ont pas d’intégration native entre eux.

L’écosystème d’intégrations est impressionnant : plus de 1000 applications connectables, des plus populaires (Slack, Gmail, Airtable) aux plus spécialisées.

Slack devient souvent le « cockpit opérationnel » de nombreuses équipes, recevant notifications et résumés des autres systèmes via Make. Notion sert quant à lui de destination finale pour structurer l’information en provenance de multiples sources.

Le cas d’usage réel qui revient souvent est la création d’un « tableau de bord 360° » dans Notion, alimenté automatiquement par données financières, indicateurs marketing et tickets support – tous synchronisés via Make sans intervention manuelle.

Comment devenir un pro de Make : formation et perfectionnement

Devenir un véritable expert Make demande du temps et une approche structurée, mais l’apprentissage est aujourd’hui largement facilité par de nombreuses ressources. Parmi les principales options de formations pour monter en compétence, on retrouve :

  • Documentation officielle : complète mais parfois trop technique pour les débutants
  • Tutoriels YouTube : excellents pour comprendre les bases visuellement
  • Webinaires thématiques : souvent organisés par des agences spécialisées
  • Formations en ligne : des parcours structurés existent sur Udemy et plateformes similaires

L’apprentissage autodidacte reste privilégié par la majorité des utilisateurs. Apprenez en testant : chaque nouveau projet d’automatisation est une opportunité de maîtriser une nouvelle facette de l’outil. Entourez-vous tout de même de pairs pour accéder aux bonnes ressources et accélérer votre progression (forum officiel de Make, groupes Facebook, Reddit, etc). 

La véritable révolution de Make réside dans sa capacité à démocratiser la puissance de l’automatisation. Les équipes métiers peuvent désormais implémenter elles-mêmes les solutions dont elles ont besoin, sans dépendance envers des ressources techniques rares.

Alors, prêt à devenir un expert Make et à transformer radicalement l’efficacité de vos processus ? La courbe d’apprentissage est douce, mais les bénéfices sont exponentiels.  Comme nous aimons le dire : automatisez l’ordinaire pour accomplir l’extraordinaire.

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