Backlink SEO
Qu’est ce qu’un backlink ?
Un backlink, aussi appelé lien entrant ou lien retour (mais soyons honnêtes, personne ne dit “lien retour”), c’est tout simplement un lien hypertexte placé sur un site externe qui pointe vers une page de votre site.
Rien de révolutionnaire dans le concept. En revanche, son poids algorithmique reste l’un des facteurs de classement majeurs chez Google, même après 25 ans de ping-pong entre update Penguin, ajustements antispam et fantasmes de “fin du netlinking”.
Chaque backlink fonctionne comme un vote de confiance. Plus le lien vient d’un site légitime, thématiquement cohérent, bien positionné, plus le signal envoyé est fort.
C’est un peu comme si votre contenu était recommandé par quelqu’un de reconnu dans votre écosystème. Et Google, comme tout le monde, accorde plus de crédit aux recommandations sérieuses.
Pourquoi ça compte (encore)
Le backlink reste un vecteur de légitimation algorithmique. Google évalue, pondère, puis exploite ces signaux pour hiérarchiser les résultats dans ses SERP. Pas de backlinks = pas de preuve d’autorité. Pas de preuve d’autorité = visibilité limitée, quelle que soit la qualité intrinsèque de votre contenu.
Mais ce n’est pas qu’une affaire de ranking. Un backlink peut aussi :
- Générer du trafic qualifié (eh oui, parfois les gens cliquent encore sur des liens)
- Accélérer l’indexation de vos pages (le crawl suit les liens, c’est basique mais crucial)
- Alimenter la réputation numérique de votre marque (via mentions contextualisées)
Et comme toujours : ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité, la diversité et la cohérence du profil de liens.
Les différents types de backlinks
Tous les backlinks ne se valent pas. Quelques distinctions utiles dans l’analyse :
- Naturels : obtenus sans sollicitation, souvent via contenus référencés
- Éditoriaux : intégrés dans un article par choix éditorial (le Graal)
- Auto-créés : profils d’annuaires, commentaires, forums (souvent filtrés)
- DoFollow ou NoFollow : les DoFollow transmettent du “link juice”, les autres… pas forcément (mais ils ont leur utilité)
- Toxiques : backlinks issus de sites spammy, réseaux privés ou thématiques hors-sujet. À surveiller et parfois désavouer.
Les bonnes pratiques pour obtenir des backlinks
Construire un profil de liens solide ne relève pas de la magie noire. C’est du balisage stratégique, itératif, patient. Voici les basiques :
- Produire des contenus référençables (et pas juste des blocs SEO-friendly sans valeur ajoutée)
- Pratiquer l’outreach propre : pas de spam, pas de mails automatisés mal ciblés
- Identifier les opportunités de liens contextuels (via tools comme Ahrefs, Semrush ou via analyse concurrentielle manuelle)
- Capitaliser sur vos assets existants (études, cas clients, outils gratuits, webinars…)
- Gérer sa e-réputation SEO : surveiller les mentions, transformer les citations en liens
Ce qu’il faut éviter !
- Acheter des backlinks sur des marketplaces douteuses (coucou Fiverr)
- Multiplier les backlinks depuis le même domaine
- Suroptimiser les ancres (lien avec ancre “chaussure nike promo -20%” = flag rouge)
- Ignorer les signaux envoyés à Google Search Console (désindexations, alertes “liens non naturels”)
Outils utiles
- SEObserver : notre outis préféré chez Deux.io pour analyser les liens
- Ahrefs : pour l’analyse complète du profil de liens (et celui des concurrents)
- Majestic SEO : bon pour la visualisation des flux de trust et citation
- Google Search Console : indispensable pour voir les backlinks reconnus par Google
Le backlink, c’est l’équivalent digital d’une reco LinkedIn dans l’open web. Plus vous êtes recommandé par des profils influents, mieux vous êtes perçu par l’algorithme. Et, comme dans la vraie vie, mieux vaut une bonne reco bien placée qu’un mille-feuille de flatteries de surface.
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